Akiya Yuzuriha

Nom : Yuzuriha
Prénom : Akiya
Âge : 18 ans
Sexe : Masculin
Préférence : Bi
Formation choisie : Stylisme
Nationalité du personnage : Japonaise

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Physique :

« Dites, vous savez ce qu’il a à l’œil? C’est moche… et bien dommage. Ça gâche complètement ses beaux traits. »
- Anonyme, ancienne collègue de classe –

Si par son caractère Akiya n’est pas du genre à passer inaperçu, il s’agit d’un point parfaitement en accord avec son physique qu’il serait difficile de ne pas apercevoir, même dans une foule. Le jeune homme n’est pas très grand, mesurant à peu près 1,76 mètres, une grandeur s’accordant parfaitement avec sa minceur un peu trop accentuée par son maigre appétit. Faite sur le long, sa musculature est très fine, mais pas assez pour lui donner un air faible ou chétif. Remarquez sa tendance à porter le regard des autres vers ses mains : longs et effilés, il possède de véritables doigts de musiciens sur lesquels il aime porter des bagues argentées qui attirent les regards. Si on parle de son visage, celui-ci est fin et délicat, presque efféminé. Sa peau, quant à elle, est d’une pâleur presque maladive. Presque…

C’est quand on pose nos yeux sur ses cheveux qu’on commence à constater ses tendances excentriques. D’une couleur sombre typique à celle des asiatiques, ceux-ci sont parsemés de quelques mèches écarlate; de la teinture, bien entendu. Plutôt fins et soyeux, il les porte toujours lisses, n’aimant pas particulièrement les boucles. Assez longs pour ceux d’un garçon, ils lui arrivent aux épaules et lui retombent souvent devant les yeux. Ses yeux…
La forme de ses yeux est plutôt allongée, bridés par ses origines japonaises. Leur couleur? Noir. Un noir qui aurait été sans doute accrocheur s’il n’avait pas eu le malheur d’avoir les yeux dépareillés. En effet, tandis que son œil droit est éclatant et remplit de vie, celui de gauche, lui, est terne et ne brille pas. Cette particularité est dû à son handicap, lui qui est à moitié aveugle. Beaucoup disent que ce trait gâche complètement la beauté qu’il aurait pu avoir par sa finesse. Optimiste, Akiya ne semble s’en faire que très peu, bien qu’au fond, il en soit complexé.
Son regard, toujours voilé par des lentilles rouges rendant ses yeux surnaturels (bien que ces verres de contact ne soient pas assez opaques pour masquer ses yeux différents l’un de l’autre), est curieux et mystérieux. On peut y retrouver beaucoup d’émotions et de passion, quoique d’un autre côté, il serait difficile d’analyser à la perfection ses pensées par ce regard taquin et trompeur, parfois difficile à soutenir.

Modifications corporelle, maintenant. Akiya à plusieurs tatouages un peu partout sur son corps élancé. Il serait ridicule de tous les nommer; disons simplement que ses tatouages sont tous noirs, sans couleur, et qu’il sont pour la plupart des signes tel des kanji ou des chiffres représentatifs. On en retrouve un peu partout sur ses bras, un sur chaque phalange proximale de l’index, du majeur et de l’annulaire de ses deux mains et quelques-un dans son dos. Piercings? Quelques-un… Ses oreilles sont percées à plusieurs endroits, cinq fois dans celle de droite, trois fois dans cette de gauche. Sa lèvre inférieure, elle, fut longtemps ornée d’un anneau, mais ce n’est plus le cas de nos jours. Akiya affectionne les bijoux; autant il a plusieurs piercings, autant il porte souvent des bagues, comme dit plus haut, mais aussi des colliers de chaîne et des bracelets. Cela accentue sans doute son style vestimentaire également excentrique et particulier. Ses vêtements? Il les confectionne soi-même et ornés de chaînes et de plusieurs particularités attirant souvent les regards, son apparence rappelle énormément le style de musique japonais qu’il affectionne.

Signes particuliers : Sans doute ses yeux dépareillés qui lui déplaisent énormément.

Caractère : Décrire le caractère d’Akiya en quelques mots seraient difficile, celui-ci étant extrêmement changeant. Si celui-ci est capable d’être d’un tempérament calme, silencieux et presque invisible, ce n’est toutefois pas du tout dans ses habitudes. Akiya n’aime pas être ignoré ou oublié, ce qui explique en quelque sorte son habitude à être continuellement dynamique et énergique, toujours prêt à surprendre les autres. Son opinion reste rarement sous le silence, étant assez bavard. Il ment très rarement, disant pratiquement sans hésitation toutes les vérités, même si elles sont choquantes. Ce n’est pas toujours une qualité, loin de là… Concluons donc que par ce côté de sa personnalité, le jeune homme est social, pas du tout timide et toujours sincère et trop directe.

D’un autre côté qu’on voit plus rarement, on peut retrouver un Akiya plus calme et discret… et c’est souvent à cause de sa paresse. Lorsque le garçon n’a pas envie de faire quelque chose, il ne le fait pas. Il ne se gênera jamais pour désobéir, peu importe à qui… ou presque. Très insouciant, il se moque pas mal de l’opinion des autres à son sujet, que ce soit en rapport avec son physique – à part lorsque son œil aveugle est concerné - ou son caractère.

Mais Akiya sait également faire preuve de sérieux et de compréhension. Lorsqu’un sujet le captive, il deviendra alors passionné et c’est une autre partie de son caractère qu’on pourra découvrir. Un phénomène semblable est aussi probable lorsqu’il rencontre des personnes qui lui plaisent sincèrement ou qui l’intrigue. C’est alors une personne attentionnée et compréhensive qu’on retrouvera en lui, quelqu’un de beaucoup plus sensible qu’on aurait pu le croire.

Terminons en parlant de son côté le plus malsain. En effet, on peut trouver chez lui un petit côté plus dur et plus malintentionné. Il aime se rebeller contre les autres et se fait parfois un malin plaisir à énerver les autres, dépendant qui, évidemment. Il est plutôt difficile de le mettre réellement en colère, ce qui est une bonne chose puisqu’on peut alors retrouver chez lui une profonde méchanceté.


Passe temps, goûts : La musique, bien entendu! Akiya à une grand passion pour la basse et la guitare, ce sont deux instruments qui le captivent totalement. Lorsqu’il en joue, il lui semble que ses émotions deviennent audibles et vivantes, mieux exprimées que par la parole. Il s’agit également d’un excellent pianiste, mais son amour pour la piano n’a rien a voir avec cela qu’il a pour les deux instruments précédemment cités. Le jeune homme aime également le dessin, artiste jusqu’au bout des doigts. Depuis quelques années, Akiya a pris l’habitude de confectionner lui-même ses vêtements, toujours dans un style rappelant le Visual Kei. C’est sans doute ce qui fait de lui un futur styliste.

Tics / Phobies : Phobie? Akiya à une certaine peur envers l’Avocat… Cela le désemparerait s’il devait le revoir à nouveau.

Histoire du personnage : C’est un 24 décembre qu’Akiya est né de la plus jeune maîtresse de son père : la Japonaise. Celle-ci était une musicienne riche et réputée, lui avait-on dit, tandis que lui était un homme contre la loi, une erreur de la nature : un Caïd de la pire espèce. Joli mélange, non ? Mais bon, joli ou pas, cette union temporaire était puissante, particulièrement par la réputation du criminel, mais surtout par leur énorme richesse : leur argent.
Il aurait été un préjugé de dire que la vie d’Akiya était sans doute un enfer. Cet enfant avait beau vivre avec un mafioso, loin de sa mère qui les avait quitté depuis longtemps, sa vie n’était pas un désastre pour autant, il vivait même plutôt bien. La pauvreté? Le garçon ne la connaissait pas. L’amour parental? Certes, sa mère était partie depuis longtemps, mais son père, bien qu’étant un escroc dans l’âme, avait tout de même une parcelle de sensibilité dans son cœur et il aimait son fils. Du moins, c’était ce qu’il disait souvent et Akiya ne pouvait que le croire. N’était-ce pas la seule personne sur qui il pouvait compter? Mensonge; le jeune garçon aimait également beaucoup son demi-frère aîné, fils de la maîtresse italienne, mais comme celui-ci était peu présent, son père avait une place plus importante dans sa vie. Il était spécial.

Le garçon n’était pas malheureux, non. Son enfance fut fort sympathique, avec tout ces voyages et rencontres brèves que son père avait pu lui offrir. Son éducation avait été impeccable et les contacts de son père lui avait même permis d’apprendre plusieurs langues pouvant lui être utiles. La seule chose qui lui manqua fut sans doute la présence d’amis. Oh, bien sûr, il en avait des amis! Beaucoup, même. Mais ceux-ci le fréquentaient sans doute principalement pour son argent, ce n’était pas bien difficile à deviner. Des ennemis? Énormément, et cela pour la même raison précédemment citée. Ce que Akiya voulait, c’était de véritables amis, des gens sur qui il pouvait compter, des personnes qui pourraient l’apprécier réellement, non pas pour sa richesse ou encore par pitié. Pitié? Pourquoi par pitié? Peut-être à cause de son handicap. N’en ai-je pas parlé? Akiya voit la vie en deux dimensions : la hauteur et la largeur, mais pas la profondeur. Il est aveugle. À moitié. Depuis sa naissance, le garçon à un œil terne et sans vie qui n’a jamais pu lui être utile. S’en plaint-il? Non, bien sûr que non. Mais il en est profondément complexé, Dieu seul le sait.
Je disait donc que le fils du Caïd n’avait pas d’ami. Il était très seul, en réalité. C’est sans doute par son caractère excentrique et irrégulier que les autres étaient portés à être méfiant envers lui. C’était plutôt dommage! Pourtant, le jeune garçon avait été si sûr d’être une personne intéressante à connaître… tant pis. Les hommes n’étaient visiblement pas la meilleure référence pour être heureux. C’est donc là que le jeune garçon plongea dans l’univers de la musique. N’était-ce pas magnifique? Piano! Guitare! Batterie! Flûte traversière! Tout y passa. Si Akiya n’avait aucun talent en sport à cause de son handicap, ce n’était pas du tout le cas dans l’art musical et il s’en réjouit lorsqu’il trouva dans ce domaine sa véritable passion. C’est de longues années d’étude dans ce monde artistique qui lui permirent d’apprendre les bases de plusieurs instruments, mais il s’accrocha bien rapidement à ses trois élus : la basse, la guitare et le piano. Avouons que le dernier instrument cité était surtout présent parce que sa mère, qu’il ne connaissait pas vraiment, était pianiste et qu’il avait souhaité d’une certaine manière se rapprocher d’avantage d’elle. Mais bon, il s’agissait d’une passion irrégulière et captivante pour le garçon et celle-ci lui permit d’enterrer une bonne partie de sa solitude.

Quelques années plus tard, Akiya atteignit l’âge de quatorze ans. Ce fut d’ailleurs l’époque où son style changea complètement, physiquement parlant. D’un garçon au style peu voyant, il devint immanquable, même dans une foule; cela s’en résultait de sa nouvelle manie à modifier ses vêtements à son goûts pour les rendre uniques et originaux, rappelant un peu ceux des J-rockers affectionnant le Visual Kei. Pour en revenir à son caractère, jeune adolescent passionné par la musique et, depuis quelques années, le dessin, il était poli, rusé et plutôt mesquin. N’empêche qu’il avait un certain charme, ce garçon. Il avait une telle façon d’aborder les gens avec une courtoisie impeccable qui était teintée d’un humour insouciant adaptée à toute situation… C’est certainement ce point, outre son physique, qui plut tant à l’Avocat. Cet homme d’une trentaine d’années était fasciné par ce jeune garçon si particulier, fils du Caïd dont tout le monde parlait. Mais il ne ressemblait pas à son père, cet adolescent. Physiquement, celui-ci rappelait le physique de la Pianiste, sa mère. Son caractère, quant à lui, était un parfait mélange entre ses deux parents. C’était captivant et bien vite, l’Avocat se mit à amadouer ce garçon jeune et naïf. Il lui portait beaucoup d’attention et cela plaisait à Akiya. L’Avocat fut la première personne qu’il considéra comme un véritable ami. C’était son model, un peu comme une idole. Il voulait lui ressembler et réussir, lui aussi.

Mais l’Avocat n’était pas aussi gentil que semblait vouloir le prouver son joli minois. Le Caïd, désemparé, le comprit ce jour-là, sur le bateau de croisière ayant pour destination New York sur lequel ils étaient montés clandestinement, lui et son fils.
Voyez, le Caïd avait fait un arrangement illégal avec l’Avocat. Ce dernier leur fournissait des passeports qui leur permettraient de ne pas se faire prendre et capturer sur le bateau et en échange, le Caïd lui offrait onze mille pièces par passeport ainsi qu’un certain bonus dont l’Avocat ne lui avait pas encore dit mot. Mais si seulement il avait su ce que l’Avocat voulait vraiment!

« Vos passeports, ce qui signifie la liberté de votre famille, contre une nuit avec votre plus jeune fils. C’est tout ce que je demande. »

Le Caïd fut pris d’un malaise. « C’est une farce? » Mais par l’expression de l’Avocat, il savait que ce n’était pas le cas. Il le savait et cela le dégoûtait. Son écœurement atteignait son zénith.
Le Caïd, de toute évidence, ne voulait pas faire ça à son fils. Oh bien sûr, il avait fait pas mal de chose cruelles dans sa vie, et ça à des tas de personnes. Meurtres, vols, trahisons, escroqueries… Mais à son propre fils? Jamais une telle chose. Il ne devait pas lui faire subir cela, il le savait. C’était contre ses valeurs si peu nombreuses, si rares qu’on les considéraient comme inexistante. Pourtant, trois jours plus tard, sa réponse face à l’Avocat fut affirmative. Et cette nuit-là, Akiya savait qu’il ne serait plus jamais la même personne…

« Mon père? Oh, ce n’est plus vraiment mon père. Oh, non, ce n’est pas parce qu’il est décédé. Il m’a simplement donné à quelqu’un d’autre. C’est là qu’il m’a perdu, en même temps que je me suis perdu moi-même. »

~¤~

Jours après jours, Akiya rêvait de plus en plus à une chose : partir loin, vivre une vie imprévisible qui lui permettrait de recommencer et de récupérer certaines choses qu’il avait perdu par le passé. Cela incluait qu’il voulait quitter sa famille, autant son père que son demi-frère. Il s’ennuierait bien de ce jeune homme né de la maîtresse italienne de son père… mais on lui avait apprit que des sacrifices devaient parfois être fait pour obtenir ce que l’on voulait. Mais attention; par n’importe quel sacrifice. Certain d’entre eux pouvaient parfois être bien dangereux, il l’avait compris, ça aussi…

« Bonjour,
Nous avons l’honneur de vous apprendre que vous êtes accepté au pensionnat Keizo, où l’on offre une formation en journalisme, en photographie, en mannequinât et en stylisme. C’est avec fierté que nous vous invitons à prendre votre place en stylisme. »
C’est un court résumé de la lettre qu’Akiya a reçu à l’âge de dix-huit ans. Une invitation? Intéressant. Oh, le jeune homme fut déçu de savoir que c’était sa passion pour la confection de vêtements originaux qui avait été aperçue plutôt que celle portant sur la musique, mais oui, c’était quand même bien intéressant, cette lettre. Stylisme? Il n’y avait jamais clairement pensé. Akiya aimait bien dessiner. Les arts étaient la matière dans laquelle il se trouvait le plus de talent. De plus, ses vêtements étaient pratiquement tous confectionnés ou modifiés par lui-même. Oui, c’était vraiment intéressant, d’autant plus que cela lui permettrait de quitter sa vie présente comme il le souhaitait depuis quelque temps…

C’est donc ainsi qu’Akiya se dirigea vers cette pension, ayant pour objectifs de recommencer une nouvelle vie et de devenir styliste, comme on le lui proposait. Ce domaine était moins risqué que le domaine musical… Et cela ne l’empêchait pas de garder sa passion pour loisir. Pourquoi pas?
Oh, et son père? Akiya a mit une barrière entre eux deux. L’Avocat? Le jeune homme n’en a jamais parlé à personne et ne l'a jamais vu depuis cette nuit-là. C’est un sujet qui lui est très douloureux et il préfère le laisser dans l’ombre…

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