Sortie boisée [Pv]

Aron était arrivé depuis seulement hier, mais déjà il avait fait le tour de l’établissement à plusieurs reprise pour repérer les lieux mais surtout les endroits dont les détails, le décor et la beauté représentaient un intérêt particulier pour notre photographe. Son attention avait été attiré par une forêt non loin du bâtiment qu’il avait perçut par la fenêtre, c’était un immense espace boisé aux nuances vertes joliment dégradé et parsemé d’arbre fleuri de part et d’autre. Et, il s’était tout de suite qu’il irait s’y balader pour trouver de beaux endroits à capturer dans son appareil. C’est donc avec cette pensée qu’il s’était éveillé ce matin-ci et s’était préparé avec la seule idée de se rendre dans cet grande étendue naturelle. Il n’avait pas peur de se perdre, pourtant vu la taille de la forêt il y avait de quoi s’inquiéter… Enfin, il s’était dit que si jamais il se perdait il pourrait toujours tourner pendant des heures pour retrouver son chemin, une pensée bien optimiste…
C’est ainsi qu’il se retrouva à la lisière de cette grande forêt, appareil photo en main. Les pins qui formaient la lisière s’étiraient très haut dans le ciel, leur tronc fins et clair se dressait fièrement dans le ciel et les branches se multipliaient avec la hauteur du tronc. Il avança un peu dans cette partie de forêt peuplée de pin jusqu’à ne plus percevoir la façade de l’école derrière lui. L’atmosphère était fraîche et calme comme il l’aimait. Aron humait l’air, puis lorsqu’il lui sembla que l’endroit convenait parfaitement, il leva le nez et colla son appareil contre son visage pour prendre une vue vers le haut, avec les troncs qui filaient vers les nuages…
Puis il s’enfonça plus loin fans la forêt jusqu’à changer de paysage, jusqu’à ne plus trouver de pins, il déboucha dans ce qui semblait être une clairière, l’herbe verdoyante était bien haute, il y avait comme un grand cercle dépourvu d’arbre, pourtant, un grand chêne se trouvait en son milieu, isolé du reste de la forêt…

*La nature nous réserve bien des surprises…*

Il s’approcha tranquillement, et arrivé à coté du tronc, il fit glisser ses doigts contre l’écorce de l’arbre, il était assez grand mais Aron savait qu’il n’était pourtant pas très vieux. Il s’appuya contre l’arbre et ferma les yeux un instant.

Ce que faisait Tôya par cette belle journée dans la forêt ? Il flannait à la recherche d'une occupation X ou Y. Flâner était déjà en soit une occupation, alors bon, pour ce qu'il en était.

Les mains dans les poches de son pantalon de toile noir, une chemise à peine fermé protégeait son torse blanc et imberbe. Ses cheveux lui retombait vaguement sur les yeux, sans qu'il ne prenne la peine de les remettre en place... La légère brise qui carrassait la forêt sans chargerait bien elle même.

Il avançait donc, entre les arbres, balançant parfois sa tête en arrière comme pour regarder les nuages qui passait au dessus de sa tête. Le silence était totale. Une île. Il fallait tout de même y penser... En tout cas, lui n'aurait jamais songer à installer une école de stylisme, mannequinnat, photographie, et journaliste sur une île : N'était-ce pas quatre professions qui necessitait la présence de personnes extérieurs à leur monde ? Mais en même temps, éviter les journalistes à scandale, ce n'était pas un mal.

Il était tout à ses pensées lorsqu'il déboucha sur ce qui aurait pu s'apparenter à une clairière. Au milieu de celle-ci, un jeune garçon - surement un première année - appuyé contre un... chêne peut-être... Les yeux fermer. Il avait fait un malaise ?

Tôya s'approcha de lui, et lui posa une main sur l'épaule, puis, se penchant sur lui, il demanda :

- Hey... ça va toi ?

Aron se sentait partir au pays des songes, mais sa position l’empêchait pourtant de s’endormir, il somnolait, il se demandait par où était le pensionnat, il lui semblait que c’était vers devant lui. En fait il n’en savait trop rien, mais il ne s’était pas énormément enfoncé dans la forêt pour s’être perdu tout de même… Il fut tiré de ses pensées fort passionnantes par le contact inattendu d’une main sur son épaule suivit de la voix d’un jeune homme qui s’était élevée, brisant le silence, demandant à Aron si ça allait bien. Il ouvrit brusquement les yeux, étonné, comme arraché de ses pensées, c’était un peu trop brusque, il eut quelques secondes avant de se reconnecter avec le monde, puis il répondit enfin :

« Euh ouais ouais… Pas de problèmes ! Je… rêvais juste…Tu m'as un peu fais peur... »

Il cherchait ses mots, il donnait l’air de quelqu’un qui venait se réveillé et qui n’était pas encore suffisamment éveillé pour parler correctement, il se frotta les yeux puis ajouta avec un air plus enjoué :

« Salut ! Alors comme ça j’suis pas le seul boulet à me perd… Enfin balader dans les bois ? Moi c’est Aron… »

D’habitude il était plutôt fermé avec les inconnus, mais là, il ne savait trop pourquoi, il était motivé pour faire connaissance avec ce garçon. Et puis, d’un autre coté, il n’allait pas l’envoyer chier alors qu’ils étaient les deux seuls êtres humains à un km à la ronde. En plus, Aron était de bonne humeur aujourd’hui, alors forcément, il était motivé pour tout. Il détailla un peu plus du regard le jeune homme qui était devant lui, Aron le soupçonnait d’être légèrement plus âgé que lui et à en juger par sa tenue et son physique il eut tout de suite l’impression qu’il avait à faire à un futur mannequin.

Tôya sourit. Il avait l'air sympa ce petit. Oui, quand on fait un mètre quatre-vingt cinq, les autres devenaient automatiquement tous petit. Enfin... L'important n'était pas en sa taille, mais en le fait qu'il avait l'air sympathique. C'était surement un nouveau, il ne l'avait jamais vu ici... Et puis... ne disait-il pas s'être perdu ? Ou plutôt, ne le sous-entendait-il pas ?

Bien sur, Tôya n'était pas perdu, il n'avait fait que de la ligne droite. Et puis, tout les chemins mènent à Rome, et sur une île, on finit toujours par trouver une côte, et en suivant la côte, on trouve un endroit habité. Et les gens sont toujours motivé pour vous donner une direction.

Bon, c'était un peu simpliste comme raisonnement, mais à vrai dire, Tôya ne s'inquiétait pas : Ce n'était pas la première fois qu'il pénétrait la forêt, et ce ne serait certainement pas la première fois qu'il tournerait en rond quelques heures. L'important étant qu'il finissait toujours par trouver la sortie.

Et oui, Tôya était un citadin, les citadins n'ont aucun sens de l'orientation en forêt.

- On ne peut pas dire que je sois réelement perdu... c'est difficile de se perdre sur une île aussi petite.

Il eut un nouveau sourire.

- Moi, c'est Tôya Imuno. Simplement Tôya. Je peux te demander ce que tu fais ici ?

Aron était tout de même surpris de rencontrer quelqu’un dans la forêt à cette heure ci, et puis surtout quelle coïncidence de se retrouver au même endroit dans cette forêt pourtant immense ? Enfin quoi qu’il en soit il était ravie de faire la connaissance avec ce jeune homme. C’était d’ailleurs le premier être humain de type masculin qu’il croisait depuis son arrivé, en même temps, le pensionnat était désert. Aron était obligé de lever les yeux pour le regardé, c’est qu’il était vachement grand en fait ce type ! Pourtant Aron n’était pas « petit » mais là, à coté de lui, il se sentait petit… L’autre garçon prit alors la parole, lui expliquant qu’il n’était pas perdu et qu’il était d’ailleurs difficile de se perdre sur une petite île comme celle-ci… Ce qui fit sourire Aron, difficile ou pas, cette clairière presque symétrique avait légèrement troublé les repère d’Aron qui n’était plus sûr d’être arrivé par le bout de forêt face à lui… Puis il se présenta, et demanda à Aron ce qu’il faisait ici.

« Non tu peux pas me demander mais c’est trop tard alors… Enfin… Je déconne… J’étais venu… prendre des photos… Et toi ? Qu’Est-ce que tu peux bien faire par ici ? Au fait, t’es genre un mannequin c’est ça ? Bon ok, c’était pas compliqué à deviner mais bon… »

Aron qui était à l’origine allé dans la forêt parce qu’il trouvait ça calme , serein, paisible, parfait pour prendre des photos, se retrouvait finalement à sympathiser avec ce mec, Tôya. Dans d’autre circonstance il aurait été froid voir antipathique avec lui, mais heureusement pour le mannequin, aujourd’hui était un bon jour… Et même qu’Aron était content d’être en présence d’un autre garçon qui plus est qui avait l’air sympathique… Il commençait sérieusement à penser que cette école allait lui plaire, avoir des contacts avec des stylistes, des mannequins, des journalistes et même d’autres photographes était vraiment une bonne chose. C’est vrai, toutes ses personnes, avec plus ou moins les mêmes rêves, mêmes ambitions et même centre d’intérêts, cela faisait beaucoup de possibilité de bonne entente avec les gens, donc une bonne ambiance générale et de nombreuses amitiés qui allaient sans doute se former….

Tôya haussa un sourcil amusé : Ce petit était... délirant oui, c'était le terme. Et puis, il avait ce petit quelque chose de franchement innocent. C'était étrange. Un nouveau totalement décalé. Il semblait surpris de sa propre sociabilité. Tôya aimait assez ça d'ailleurs. C'est probablement pour ça qu'il commença à rire : Ce petit, Aron, l'amusait. Voir Tôya rire n'était pas quelque chose de particulièrement rare, le voir rire aux éclats l'était plus. Non qu'il soit quelqu'un de particulièrement austère, simplement il n'aimait pas rire faussement, et peu de situation le poussait au rire totale. Et là, ce qui le faisait vraiment rire, c'était ce petit bout de chose qui parlait dans tout les sens, semblant s'emmeler dans son propre discours...

Et lorsque Tôya riait ainsi, la personne qui le mettait dans cet état pouvait s'assurer de s'être fait un nouvel ami.

Une autre chose aussi sur le rire de Tôya : Il illuminait tout son visage d'une lueur magnifique. Un mannequin ? ça oui, c'était sûrement la vocation auquel l'avait destiné sa naissance.

- Tu as justement deviné : Je suis en classe mannequin. Et toi... tu viens faire des photos... j'en conclus que tu es en classe photographie, c'est ça ? Et je te soupsonne d'être nouveau...

Oui, bon, c'était un bilan peu honoreux : C'était une conclusion à laquelle il était facile d'aboutir, mais personne n'avait jamais dit de Tôya qu'il était quelqu'un de particulièrement inventif ou intelligent. Tôya était beau et charmant, tout simplement, le reste n'étant que conjecture.

La présence de Tôya ne dérangeait pas du tout Aron. D’habitude il était mal à l’aise avec les gens qu’il ne connaissait pas, mais là, il était calme et posé, le mannequin en face de lui le mettait en confiance peut-être, avec cette façon de sourire et de rire si naturelle qui lui donnait un air très sympathique. Aron hocha la tête à plusieurs reprises pendant que l’autre garçon parlait comme pour acquiescer ce qu’il disait. Puis, lorsqu’il eut finit il lui répondit :

« Ouais, exact ! Je suis arrivé hier, c’est pour dire ! T’es dans cette école depuis longtemps toi ? Tu donne pas l’impression d’être en première année en tout cas. »

Puis, pour se mettre plus à l’aise Aron se posa contre le tronc et replia les jambes lentement pour se faire glisser le long de l’arbre et se retrouver finalement assis contre l’arbre. Puis il leva la tête l’air rêveur et admira le chêne qui s’élançait au dessus de lui créant un contraste de luminosité avec le ciel bleuté. D’ailleurs la lumière semblait jouer entre les feuilles, perçant par endroits et se cachant à d’autres… La nature cachait vraiment de jolies choses, le moindre détail pouvait prendre une dimension extraordinaire, tout dépendait du regard de celui qui pose son œil dessus… Aron attrapa son appareil pour prendre la vue d’en dessous, le long du tronc, sa propre vue. Il ne savait pas vraiment ce qu’il allait faire de ces photos, mais il savait juste qu’il trouvait cela très beau et qu’il avait envie de s’en souvenir. Et puis au moins, il pourrait travailler sa technique de développement de photographie sur ces photos… Puis il reposa son attention sur Tôya :

« Alors, tu vas peut-être pouvoir me dire quelque truc sur cette école ? Les endroits sympas, ce qui est cool ou pas … Les professeurs géniaux et sont qui sont chiants...les filles canons et sympa qui y résident… Bon pour le dernier point je déconne… »

Un nouveau sourire fleurit sur les lèvres de Tôya : Rencontrer quelqu'un d'aussi sympathique alors qu'il se balladait juste... le bonheur. Se passant une main lasse dans les cheveux, il regarda son vis-à-vis se glisser contre le tron de l'arbre sur lequel il était déjà appuyé. Tôya ne le quittait pas des yeux. Il fixait le moindre de ses gestes. Ce garçon en face de lui était photographe. Ce que faisait actuellement le futur mannequin, se rapprochait assez de la prise de photo. Mais c'eut été une prise de photo mentale.

Il suivait donc les moindre mouvement d'Aron. Sa tête se pencher en arrière lorsqu'il regarda en l'air, le mouvement qu'il fit pour attraper son appareil photo, et la prise de photo. Puis, ayant reposé son appareil, il retourna son attention à lui.

Les endroits sympa ? Les profs cool ? Des jolies filles ? Et bien...

- Pourquoi pas... tu serais en quelque sorte mon... élève.

Il eut un petit rire.

- Pour les profs sympa... vu qu'on est pas dans la même filière, j'ai des profs que tu n'as pas, et tu auras des profs que je n'aurais pas... mais pour ceux qu'on aura en commun, promis, je te conseillerais... mais rassures toi, les profs ici sont plutot cool...

Il réfléchit ensuite aux endroits sympa. Trouver un vrai bonne endroit sur une si petite île était simplissime. Mais il y avait vraiment des lieux incontournables.

- Quand au lieu cool... Je te conseil fortement la pizzeria qui est... miam.

Sa mine se rembrunit un instant : Du moins, pour ceux qui ne devait pas surveiller leur ligne.

- Et j'ai des amies qui te conseilleront la boite de nuit... Il y a de la bonne musique, le Barman est sympa... bref... que du bon.

Il eut un nouveau petit sourire amusé en poursuivant :

- Sinon, pour les jolies filles, tu en trouveras indubitablement des sublimes en classe mannequin, mais il vaudrait mieux que tu cherches dans les autres catégories, parce qu'elles sont souvent d'une prétention et d'un snobisme incroyable... Et puis... elles sont très grande.

Non, Tôya ne critiquait pas la taille moyenne d'Aron, simplement il lui faisait remarquer que sortir avec une fille plus grande que soit, ce n'était pas vraiment très... classe.

Aron était tranquillement posé contre le tronc de l’arbre, il faisait bon, c’était vraiment un temps agréable. Et puis, il écoutait Tôya lui expliquer tout les bons endroits à coté de l’école, on aurait vraiment dit un professeur et son élève. Aron fut quelque peu rassuré de l’entendre dire que les profs étaient plutôt sympa ici. Mais en même temps ça l’étonnait pas trop, une école sur un île dirigé par une jeune directrice ne pouvait accueillir que de bons profs ! Dès qu’il eut parler de pizzeria, Aron s’imaginait déjà devant une bonne grande pizza débordante de fromage, c’est sûr il ne louperait aucune occasion d’y aller, ensuite il parla d’une boîte de nuit, ça le branchait déjà moins, Aron n’était pas trop discothèque, les seules rares fois où il avait été en boîte c’était avec sa meilleure amie et maintenant qu’elle n’était plus dans la même école que lui, il ne comptait pas vraiment y retourner. Enfin, sait on jamais. Puis, il finit par parler des filles en disant qu’elles étaient toutes sublimes surtout les mannequins, mais très grande et snobe.

« Ho bah ça m’étonne pas… De toute façons les plus jolies sont souvent les plus connes… Pardon de dire ça…Enfin, j’dis pas que toutes les mannequins sont comme ça, mais certaines, ça m’étonne pas… Par contre tu te trompe suis pas si petit que ça !!! »

En finissant cette phrase, Aron s’était levé et se tenait le plus droit possible qu’il pouvait devant Tôya, il était pas loin des un mètre 75, et c’était légèrement en dessous de la moyenne pour son âge mais il n’avait pas finit sa poussée de croissance bien au contraire, il était en plein dedans… En effet, ces derniers mois, il n’était pas étonnant qu’il prenne 5cm de plus si ce n’est plus que ça.

« Bon d’accord, je suis pas très grand, mais t’inquiètes j’arrête pas de grandir, s’il faut je te dépasserais même après tu verras ! Nah ! Pff de toute façon vous m’énervez les mannequins ! Toujours trop grand ! »

Aron eut un léger rire pour ponctuer sa phrase, Toyâ était vraiment grand c’est sûr, mais d’un autre coté Aron n’avait pas envie d’être très grand, juste un bon mètre 80 lui irait bien. Mais il n’en se faisait pas à ce sujet, il savait très bien qu’il n’avait pas finit de grandir. Et puis les filles n’étaient généralement pas très grande si on compte pas les mannequins, manque de pot, le tiers des filles de cette école étaient sûrement des mannequins…

« Pff ! Finalement c’est nul une école où y’a des mannequin ! »

Aron prit un air boudeur, en réalité il plaisantait, comme toujours. Décidemment, il s’était très vite lâché avec ce jeune homme, il avait l’impression d’être ami avec lui depuis longtemps, de le connaître déjà, habituellement il était très froid et fermé avec ceux qui ne connaissait pas mais avec Tôya il était directement passé du stade inconnu au stade ami.

Il allait peut-être se répéter, mais Tôya aimait bien ce garçon, sa façon de se mouvoir discrète, ses remarques amusante, et ce petit quelque chose de constamment de bonne humeur. Et puis, sa remarques sur les jolies filles... Tôya ne put s'empêcher d'en ricanner : Effectivement, les mannequins étaient souvent comme ça, divine mais incroyablement stupide. Enfin... ça ne l'avait pas empêché de se faire des amies parmi celle-ci. Car lorsqu'elles vous reconnaissaient comme leur égal, elles pouvaient se montrer très sympathique.

Le voir se redresser subitement pour lui montrer qu'il n'était pas si petit que ça amusa fortement le jeune homme. Non, il n'était pas petit, il n'avait rien qu'une dizaine de centimètre de moins que lui. Et puis, à part lorsqu'on était mannequin, ce n'était pas franchement utile d'être très grand. C'était même parfois bien d'être de taille moyenne : On ne vous remarquait pas dès que vous entriez dans une pièce.

- Mais tu sais... moi non plus je n'ai pas tout à fait terminé de grandir... et puis... ne dit-on pas que ce qui est petit est mignon ? ça n'a pas que des avantage d'être grand...

Il eut un sourire espiègle.

- Surtout que les mannequins d'ici, elles adorent les garçons à la bouille d'enfant... Une fois, j'en ait vu trois sauter sur un malheureux première année qui avait eu le malheur d'avoir encore l'air d'un jeune garçon...

Enfin, malheureux... ça dépendait des personnes, parce que Tôya n'était pas sur que le malheureux en question eut été si triste de se faire câliner et cajoler par trois superbe mannequin pendant des jours...

- Comme quoi ça n'a pas que du mauvais que d'être dans une école avec des mannequins...

Il lui fit un clin d'oeil.

- Mais je pense que les plus marrantes c'est les stylistes, elles sont toujours délirantes, et on se marre bien avec elles... en plus, elles sont pas forcément grande alors...

Bien sur, les photographes et les journalistes étaient surement très sympathique aussi, mais Tôya les cotoyait moins alors il ne savait pas vraiment.

» Le temps d'une sortie... [PV Sharon]