Je de c'est moi =D
*SBAFF!!*
Nom : Aoki
Prénom : Mikako - Mika'
Age : 17 ans
Sexe : F
Préférence : Bisexuelle
Formation choisie : Stylisme
Nationalité du personnage : Métis - Japonaise/Anglaise
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Physique : Mikako est de taille et de corpulence moyenne, 1m66 pour 50 kilos et une poitrine raisonnable. Elle a piercing au nombril ( les machins avec une boule à chaque bout, là, enfin on voit très bien de quoi je parle ) et une cicatrice longue de 5 centimètres sur l'avant-bras droit. Mikako est plutôt contente de son physique et il y a de quoi. Elle est relativement élancée, elle a un beau visage et ni troisième bras ni verrues. Ses cheveux sont châtains/bruns, elle les porte longs et détachés en leur donnant une allure un peu 'pas-trop-coiffé-quand-même'. Quand elle se regarde dans la glace le matin elle prette une attention toute particulière à ses yeux bruns et à ses lèvres bien dessinées, se dit qu'elle est trop belle et s'en va affronter la cruauté du monde.
Question vêtement, elle se fringue n'importe comment. Elle porte ce qui lui plait le jour où ça lui plait, et quand c'ets mettable aussi. Parce qu'un chapeau haut-de-forme, c'est joli, mais il y a des choses avec lesquelles ça ne se porte pas. Idem pour la chemise à jabots. Dans l'ensemble, elle aime surtout le blanc, le noir et le bleu. Elle s'habille moulant pour ce qui est des pantalons et des T-shirts, et possède une belle collection de vestes vertes, noires, marrons, ainsi qu'un caban long bleu marine et deux blousons en cuir pour si il fait frisquet. Elle collectionne les chaussettes et ce qu'elle préfère c'est les chaussettes à rayures. Elle ne porte pas beaucoup de jupes et de robes, mais pas mal de shorts et de salopettes. Elle a aussi une belle collection de sweet XXL à capuches, et de bijoux en tout genre. Elle se maquille les yeux, mais c'est tout - eh oui.
Elle a également dans sa garde-robe un kilt écossais et les grandes bottes qui vont avec, mais hélas, elle ne les porte pas souvent.
Signes particuliers : Cicatrice de cinq centimètres sur l'avant bras-droit ; piercing au nombril.
Caractère : Elle préfère agresser les gens plutôt que de s'adresser à eux normalement, parce que c'est tellement plus facile de trouver une insulte à balancer à la gueule plutôt qu'un sujet de conversation. Elle est sérieusement asociale même si elle a des phases de mieux, se méfie, a souvent l'impression que quand on est sympa c'est qu'on se fout de sa gueule, fait difficilement confiance et se vexe quand on refuse de lui accorder la sienne. Elle est plutôt blasée mais pas insensible ni indifférente.
Elle est mélancolique ( oui, le mot gentil pour dépréssif ) mais être agressive, si ça sert pas à cacher ça, ça sert à quoi ? Elle méprise d'emblée la plupart des gens. Sous ses abords peu avenants, elle est en fait fondamentalement gentille ( trop, sans doute ), attentionnée, elle s'attache très vite à quelqu'un, aussi vite qu'elle le déteste, elle est chaleureuse et sincère, ne supporte pas qu'on l'ignore. Elle est extrêmmement possessive, et plutôt suceptible.
Mikako est aussi assez impulsive, et si elle essaie de garder une façade calme, quand elle s'énerve c'est soudain et elle vire parfois violente. Ca la dégoûte mais c'est comme ça, on change pas ses neurones.
Elle a un petit déficit d'attention et du mal à se concentrer sur quelque chose plus d'un quart d'heure. Elle part régulièrement dans des délires plus ou moins absurdes pendant qu'on lui parle et a pas mal d'imagination. Mikako se considère comme un genre de grande incomprise de la vie ; quand elle s'énerve, elle est vulgaire. Elle masque son manque de confiance en elle derrière une arrogance assez agaçante, parfois. C'est parfois une crétine méprisante, elle juge au premier regard - quitte à revenir sur ce jugement -, et relativement asociale et fonctionne sur un mode agressif. Sometimes très agressif. Elle est très attentive aux autres, même si elle s'efforce de le cacher, attentionée, chaleureuse et sincère. Oui oui, faut fouiller, pis on trouve toujours hein - les qualités.
Passe temps, goûts : Alors de un : elle ne fume pas, et de deux elle boit
avec modération. Niveau musique, elle aime le Rock'n'Roll, ( wouhou ! ) le métal pas trop méchant, la pop et un peu de musique alternative. Elle aime lire, se taper des délires toute seule, dormir, s'engueuler avec des crétins, la sincérité et les gens qui lui ressemblent. Et - allez, ça va être quoi là ? devinez ! - elle déteste : les gamins qui se la pètent, la provoc' gratuite, qu'on l'emmerde, le silence, être ignorée et les gens qui lui ressemblent ( oui oui, comme au dessus, ça dépend lesquels, Paradoxe n°1 ). Elle a peur des clowns et de tous les insectes. Elle aime coudre elle-même ses vêtements, ranger sa chambre - elle est un poil maniaque - et le patin à glace ou le roller. Elle n'aime pas le cinéma, et adore le théatre. Elle est chiantos =D
Tics / Phobies : Clowns, insectes. Remet ses cheveux en place toutes les deux minutes.
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Histoire du personnage : C'était une gamine sage, bonne à l'école et obéissante, et même pas trop chiante au début de son adolescence. Enfant unique, elle supportait plus ou moins la pression des attentes d'excellence que ses parents avaient pour elle.Vers ses 14 ans, elle a commencé à fréquenter une bande de ... ben, une bande de gens, du même établissement qu'elle ; qui déplaisaient fortement à sa famille et qui lui donnaient enfin la merveilleuse impression d'exister à travers autre chose que des résultats scolaire. Elle avait toujours été un genre d'aimant à paumés et dépressifs en tout genre, sans doutes parce qu'elle-même était loin d'être heureuse, mais à partir de ce moment-là elle se retrouva entourée exclusivement de gamins - 14, 15 ans ? des gamins, quoi d'autres - qui, s'ils ne se haïssaient pas profondément eux-même essayaient tout au moins de ressentir le maximum de choses en un laps de temps le plus court possible. Mais dans les faits, ils étaient tous dépressifs et vivaient dangereusement.
Bien qu'elle-même restât toujours - par un quelconque miracle, sans doute sa conscience d'enfant modèle ou l'instinst de survie - dans le droit chemin, à part une baisse pas trop sensible de ses notes, et n'ait jamais réellement touché à la drogue, les soirées auxquelles participaient et qu'organisaient la petite bande correspondait toutes au modèle alcool/amphèt et finissaient invariablement mal, à divers degrès. Dans ce bordel, Mikako était en général la seule à rester lucide et essayait de raccompagner chez eux ceux qui manifestement n'étaient pas en état de rentrer par eux-même. Raconté comme ça, ça fait vraiment juste la gamine bien élevée qui essaie de se dévergonder un peu - et qui sait ? Au départ, c'était peut-être ça. Mais elle ne l'a jamais ressenti de cette façon. Au départ, leur allure l'avait irrésistiblement attirée - sans doute parce qu'elle aurait pu être comme eux. Et après, elle s'était attachée, terriblement attachée, avec en plus un sentiment de responsabilité et des instincts protecteurs - quels sentiments fantastiques que celui d'aider, d'être utile. C'était pas toujours joyeux ; mais si malgrè tout ce qui l'entourait elle n'a jamais viré junkie, c'était simplement parce que même si elle fumait quelque chose ou prenait des cachets de temps en temps, elle avait trop de ses amis qui foutaient leur vie en l'air. Notons quand même qu'il lui a fallu un énorme effort de volonté pour résister à l'héroïne après avoir tester deux fois, à cause de la fascination malsaine qu'exercent sur elle et ses veines les seringues.
Maintenant, éclaircissons le tableau.
Ca n'a pas été une période triste. Ils ne passaient pas leur temps à s'auto-détruire, seulement la moitié de leurs soirées et de leurs nuits. Dans leur état normal, ils étaient sympas et très soudés. Pour ses quinze ans, ils ont offert à Mikako d'aller se faire percer le nombril, lequel nombril lui remémore encore et toujours cette époque quand elle pose son regard dessus. Au bout de quelques mois, elle avait commencé à sortir avec une mec mortellement bien foutu qui s'appelait Takumi. Ils s'entendaient bien, riaient ensemble, étaient bien ensemble, il était beau. Mais il y avait un "mais".
Divers incidents émaillèrent de cette période de sa petite vie. D'abord, le coup de couteau, dont elle garde la cicatrice sur l'avant-bras, qu'elle s'est pris de la part d'une amie qui apparemment avait le mélange LSD/alcool mauvais. Ca avait joyeusement pissé le sang, il avait fallu trouver quelqu'un d'assez conscient pour l'emmener à l'hosto, ça n'avait pas été une mince affaire ; mais ça ne changea rien à l'ambiance et aux liens qui s'étaient tissés et elle n'en voulait pas du tout à la fille. Parce qu'elle n'était pas elle même. Trop bonne trop conne ?
Ensuite, le fort surprenant réveil. Ce soir-là elle était plus crevée que d'habitude, et plus déprimée aussi, à cause de rien, de tout, elle s'était faite déchirer par ses parents, avait complètement foirée des exam blancs, pas dormi, s'était rétamée dans la rue et avait passé la fin de sa journée à écouter Radiohead. D'où qu'elle avait plus bu que d'habitude, pas résistée à la ligne blanche et s'était apparemment effondrée à un moment où à un autre, puisqu'elle s'était réveillée au sol dans un coin et avait eu la surprise de voir à califourchon sur elle un certain Shin-ichi Kubo. Qui lui avait déjà viré sa veste, remonté largement le t-shirt et, devant avoir remarqué le réveil de Mikako, commençait à descendre ses mains vers la jupe. Mikako se secoua les neurones.
" - Qu'est-ce que tu fais ?
- Ca s'voit pas ?
- Si ... justement.
- C'est qu'endormie, tu fais encore plus soumise. "
Sur cette intéressante remarque, il souleva sa jupe, puis commença à balader ses mains un peu partout pour finalement aller lui caresser les seins. Bon, elle n'était pas d'humeur très érotique, appremment. Les idées commençaient à redevenir un peu plus claires dans la tête de la jeune fille et décidemment, ça n'allait pas du tout cette histoire. Il lui fallait réagir. C'était d'autant plus difficile que Shin était un genre de canon. Mais le plus ennuyeux était encore qu'elle ne pouvait pas ignorer qu'elle commençait à apprécier. Ca suffisait comme ça, merde.
" - Shin, lâche-moi.
- Hein ?
- Lâche-moi, crétin. On en reparlera peut-être un jour où t'auras rien dans les veines et moi non plus. "
Interloqué et visiblement surpris par ce rembarement catégorique, Shin se releva et Mikako se rhabilla. Elle se passa une main sur le visage et passa dans la pièce adjacente sans un regard en arrière. A force, elle était devenu assez blasée. Carrément blasée, en fait. Elle n'était pas experte en délicatesse et avait de toute manière appris à dire les choses franchement ; parce qu'un cerveau endomagé ne comprend pas les sous-entendus subtils. Elle était certainement plus dure qu'avant. Elle ne s'en portait pas plus mal, et n'était par contre pas devenu froide. Shin et elle ne reparlèrent évidemment jamais de l'incident et le chapitre ne commença pas. Peu après, Mikako et Takumi se séparèrent, il ne la désirait pas et au bout de trois mois elle était plus que lasse d'attendre ; ils se quittèrent bons amis et tout se fit sans heurts.
Enfin, un jour qu'elle rejoignait les joyeux amis de la forêt devant chez Takumi, elle les trouva affichant une mine affligée, et une fille sanglotait. Ca puait, bien fort, et de loin. Elle les interrogea du regard.
" Takumi est mort. "
Elle écarquilla les yeux, la fille se mit à pleurer de plus belle. Oh putain. Elle n'avait jamais ne serait-ce qu'imaginé que ça pouvait arriver. Ils étaient jeunes. Mourir ... C'était de la fiction.
" Ah merde ... merde !"
Et la culpabilité, aussi ... mais non, c'était idiot, elle n'était pas responsable ... pas plus qu'eux tous. Putain, mais Takumi ... il était ... tellement vivant, tellement plus que bien d'autres ... En réalité, elle n'arrivait pas à réaliser. Plus tard, elle prit une fille à part, pour lui poser la question : "Comment ?" Et elle lui répondit d'une voix entrecoupée qu'elle essayait de rendre dure.
" Il ... Il a eu un accident. Moto. Je ... Je comprend pas comment personne l'en a empêché, je veux dire, de partir, de conduire ... Il ... Il était sous anti-dépresseurs, tu sais ... et ... il avait au moins bu ... putain ... "
Ce fut seulement le soir suivant qu'elle réalisa, qu'elle avait vraiment percuté qu'il n'était pas là et qu'il ne reviendrait jamais. Et elle n'arrivait pas à comprendre que ça, au moins ça merde, mort ! ça ne leur fasse rien, qu'ils ne remettent rien en question, que ça ne leur fasse rien comprendre. Qu'il était mort à cause des saloperies qu'ils continuaient de s'envoyer, de leurs excès.
Après ça, elle s'éloigna de plus en plus d'eux. Elle en était malheureuse, mais la répulsion qu'elle ressentait ne pouvait pas s'effacer : retour à la réalité, brutal. La réalité était plus difficile à fuir que leurs démences et leurs délires.
Elle demanda à ses parents de la changer d'établissement, ce qu'ils firent avec plaisir, sans doutes dans l'idée qu'ils allaient "sauver" leur fille chérie, enfin revenue à la raison, mais qui pouvait rechuter à tout moment. Il l'éjectèrent à Mahora en interne - certainement histoire qu'elle ne croise pas de vieilles connaissances dans la rue, et ça lui convenait. C'est dur de quitter des personnes qu'on aime. Et c'est impossible de les ignorer ; autant ne plus les revoir. Elle fut acceptée en cours d'année. Au bout de quelques temps, elle était parfaitement accoutumée et presque pas dépaysée, à son grand dam, en vérité. C'était même chouette. Elle pouvait enfin étudier avec des gens passionnés par la même chose qu'elle : le stylisme, et elle s'amusait bien. Cependant, on n'efface pas son passé comme ça, et les relations passées de la jeune demoiselle sont un sujet sensible. A noter qu'elle est prète à rechuter à tout moment...
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Sujet: Aoki Mikako 
Dim 3 Mai - 13:46
